Affiche Princesse des HLM
Pic : Olivier Crespin

NINA MORATO – Biographie

Artiste singulière et iconoclaste, Nina Morato marque depuis les années 1990 la scène française par son audace, sa liberté de ton et son univers hors normes. Chanteuse, auteure-compositrice, comédienne et performeuse, elle incarne une figure à part dans le paysage artistique francophone. Née à Paris, Nina Morato débute sa carrière musicale dans les années 80 sous différents pseudonymes, avant de se révéler au grand public avec l’album « Je suis la mieux » (1993), salué pour son énergie brute, ses textes mordants et sa production pop alternative. Elle y impose un style personnel : entre provocation joyeuse et tendresse désarmante.

En 1994, elle représente la France au Concours Eurovision de la Chanson avec le titre « Je suis un vrai garçon », qui la classe septième et fait d’elle la seule artiste à avoir chanté avec autant de caractère et d’irrévérence dans ce cadre très formaté. Cette même année, elle est nommée aux Victoires de la Musique dans la catégorie Révélation féminine, confirmant son statut d’artiste émergente à suivre.

Trois albums suivent : « L’Allumeuse » (1996), un opus plus charnel et urbain ; « Moderato » (1999), marqué par une grande maturité émotionnelle ; puis « Nina Morato » (2016), qui signe un retour à ses racines pop-rock tout en abordant des thèmes d’une profonde humanité. Mais Nina Morato ne se limite pas à la musique. Son expression est plurielle : elle joue au cinéma dans des films tels que « La Séparation » (Christian Vincent, 1994), « Le bal des actrices » (Maïwenn, 2009), ou encore « Rengaine » (Rachid Djaïdani, 2012).

Sur scène, elle explore également le théâtre, notamment avec « Les Monologues du Vagin » ou encore « Don Quichotte contre l’Ange Bleu », où elle révèle sa puissance d’interprétation. Chaque apparition, chaque projet de Nina Morato s’inscrit dans une démarche artistique sincère et passionnée.

Elle est de ces artistes qu’on n’enferme pas, qui surprennent, déstabilisent, fascinent. Avec son nouveau spectacle « Princesse des HLM », elle revient à la scène avec une création mêlant théâtre et chanson, pour continuer à dire, chanter, incarner – avec la même intensité qu’à ses débuts – la poésie du réel, les fêlures du quotidien et la beauté brute des marges. Nina Morato, c’est une voix reconnaissable entre mille, une plume sensible et caustique et une présence scénique rare.
Une artiste libre.

Affiche Princesse des HLM
Pic: Nathalie Mazeas

SYNOPSIS

Elle surgit, perchée sur ses escarpins bancals, fière comme une reine, maladroite comme une enfant, furieuse comme son époque. Nina Morato est la Princesse des HLM, héritière autoproclamée des ascenseurs en panne, des couloirs tagués et des rêves trop serrés. Elle parle, elle chante, elle crie parfois. Elle dit la rage, la tendresse, les humiliations et les fulgurances d’une vie coincée entre béton et poésie. Sur scène, elle convoque ses souvenirs, ses révoltes, ses amours défaits et ses colères intactes.
Les chansons jaillissent comme des éclats de verre, entre deux confidences, entre deux silences qui disent l’essentiel. Le spectacle est un cabaret brut, une confession électrique, un manifeste de survie. « Princesse des HLM » n’est pas un concert. Ce n’est pas du théâtre non plus. C’est un territoire. Un lieu de mémoire où la réalité devient matière à fiction. Un récit sensible, drôle et féroce, porté par une artiste qui ne triche pas.

Note d’intention – PRINCESSE des HLM
Célèbre pour son premier single Maman en 1993 et riche d’un parcours artistique allant de la chanson au théâtre, Nina Morato, artiste libre et attachante, nous présente en amont de la sortie de son prochain album, un spectacle hybride, nourri de ses propres souvenirs. A la manière d’un conte, Nina va évoquer les tribulations de son double fictif, Stéphanie de Malakoff, princesse des HLM, qui se fraye un chemin entre poésie et musique pour retrouver la mémoire et une raison de vivre.

PRINCESSE DES HLM, n’est ni un concert au sens classique, ni une pièce de théâtre traditionnelle : c’est un récital scénique, un objet artistique non identifié où la parole, le chant et le geste s’entrelacent pour raconter l’intime au plus près. Au fur et à mesure de ces tribulations poétiques, drolâtiques et musicales, un personnage lunaire, fantasque et amnésique, se dessine. Stéphanie de Malakoff emprunte les chemins de traverse, se perd dans la forêt luxuriante de ses souvenirs, elle nous embarque à bord de son vaisseau fantôme déjanté et décalé.

Stéphanie ne sait plus où elle est, ce qu’elle fait ici, qui elle est. Tout s’est effacé, embrouillé, compliqué… Elle flotte, sans repères, entre rêve et réalité. A travers les mots qui s’entrechoquent, les siens et ceux des poètes, elle remonte le fil des évènements et du temps oublié. Ces bulles poétiques et musicales seront pour elle comme les pierres blanches que sème le petit Poucet pour retrouver le fil de sa mémoire. Pendant cette remontée à contre-courant, comme le saumon sauvage, la princesse des HLM, femme de la marge, de la vie cabossée, explore les strates de l’identité féminine urbaine, la mélancolie d’une enfance en périphérie et celle des rêves brodés dans l’urgence. Sa voix chante l’amour et les illusions perdues, les rêves pailletés, la révolte, l’amour et la tendresse. Stéphanie, ni héroïne ni victime, traversée par les contradictions de son époque et de sa propre histoire, avance avec rage, humour, lucidité, maladresse et grâce…

Mais peu à peu la musique de Nina Morato s’immisce dans la parole de son avatar scénique Stéphanie de Malakoff : les chansons, originales, réarrangées ou inédites, s’intègrent au fil narratif, les mots se mettent alors à danser. La mémoire revient, la musique explose, la musique s’impose, le concert prend place. Nina se chante et nous réenchante, elle lance une déclaration d’amour à celles et ceux qui avancent dans l’ombre, comme un hymne aux royaumes intérieurs que l’on construit quand tout vacille. Un chant de vie et d’espérance aussi personnel qu’universel.
Metteuse en scène : FLORENCE VIGNON

Affiche Princesse des HLM

FLORENCE VIGNON

Après une formation d’actrice à l’Ecole Nationale Supérieure de théâtre (Rue Blanche), Florence Vignon prend très tôt les chemins de traverse. Elle explore la mise en scène et l’écriture, de cinéma principalement. Dès le milieu des années 90, elle travaille en tant que scénariste sur plusieurs projets de Stéphane Brizé. Elle tient également le rôle-titre de son premier long métrage Le Bleu des villes. Elle a depuis collaboré avec des réalisateurs comme Raphael Jacoulot, Cyril Mennegun, Filippo Meneghetti, Thomas Bourguignon…

Elle obtient le Bayard du meilleur scénario à Namur en 2009 pour Le Fils de l’épicier d’Eric Guirado, ainsi que le César de la meilleure adaptation en 2010 pour Mademoiselle Chambon, de Stéphane Brizé. Elle est nommée pour le César du meilleur scénario original en 2013 pour Quelques heures de printemps, du même réalisateur. Une vie (d'après Maupassant) qu'elle co-écrit également avec Stéphane Brizé, obtient en 2016 le Prix Louis Delluc et le prix de la critique internationale au festival de Venise.

En 2021, Deux de Filippo Meneghetti obtient le César du meilleur premier film et le Grand Prix du Jury au festival Premiers Plans d’Angers. En 2020, elle écrit l'adaptation en trois épisodes du roman Esprit d'hiver de Laura Kasischke pour le réalisateur Cyril Mennegun, diffusé sur ARTE fin 2022 et sélectionné dans la catégorie meilleure mini-série au festival de la Rochelle.

Au début des années 2000’, Florence tourne son premier film, Le premier pas, court-métrage récompensé dans de nombreux festivals et réalise son premier long-métrage en 2023, L’HOMME DEBOUT, dont elle a adapté le scénario du roman Ils désertent de Thierry Beinstingel, Avec Jacques Gamblin et Zita Hanrot dans les rôles principaux.

En tant qu’actrice, après une courte période sur scène (théâtre de la Chamaille, compagnie Jean Bollery ou encore Olivier Py), elle joue pour des réalisateurs tels que Krzysztof KIESLOWSKI, Claude GORETTA, Thomas LILTI, Stéphane BRIZE… Dans ce parcours libre et iconoclaste, Florence Vignon adape et met en scène en 1996 un spectacle à l’Opéra de Lyon d’après Un amour de Swann de Marcel Proust accompagné des musiques chantées de Fauré ou encore Debussy, où elle y joue Madame Verdurin, avec Pierre Cassignard…

Fin 2019, elle dirige Géraldine Danon au théâtre de la Scala à Paris, dans une mise en scène avec Pierre Pradinas, de Groenland de Pauline Sales. C’est à cette occasion que Florence rencontre Nina. Leur personnalité, leur parcours libre, font immédiatement des étincelles. Un confinement et quelques films plus tard, les deux artistes se retrouvent pour rêver cette princesse des HLM, persuadée que la vie n’est faite que de rencontres, de tours et de détours…

Affiche Princesse des HLM

Enregistrements, arrangements et créations sonores :

Tarik Benouarka - Compositeur, Auteur & Créateur de spectacles et d’opéras, Metteur en scène et Musicien. Né en 1966 à Alger, de culture arabophone et francophone, il commence l’apprentissage de la musique à 4 ans, sous l’influence de sa mère pianiste qui lui fait découvrir les grands compositeurs d’Occident et d’Orient, avant de poursuivre sa formation musicale en France. Il étudie au Conservatoire National d’Evry où il obtient une médaille d’or avant d’entrer au Conservatoire National Supérieur de Musique CNSM en classe d’écriture et composition..
Après de longues années de recherche et création autour des thématiques de la langue arabe, des cultures du Maghreb et de l’Orient, l’étude des langues anciennes et de l’art lyrique et symphonique, Tarik Benouarka a créé un important et rare répertoire dans le monde de l’Opéra et de la musique.

CHANSONS

01- C’est ma vie (Nina Morato/ NinA Morato .Nicolas Repac )
02- Seulement la nuit (Nina Morato-Bruno Maman / Bruno Maman)
03- J’attends (Nina Morato / Nina Morato-Jam'Ba)
04- Fanfaron (Nina Morato / C.Van Huffel-Nina Morato)
05- En Amour (Claude Vadasz)
06- Fais-moi signe (Nina Morato-Jim Yamouridis / C.Van Huffel-Nina Morato)
07- De chez moi (Nina Morato )
08- L’allumeuse (Nina Morato - Bruno Maman)
09- En harmonie (Claude Vadasz)
10- Tomber de haut (Nina Morato )
11- II fait beau (Nina Morato / Bruno Maman)
12- Radio Cause toujours( ninA Morato/Bruno Maman)
13- Irrésistibles (Nina Morato )
14- Ouverture (Etienne Daho / Etienne Daho-Les Valentins)
15- Maman (Nina Morato / Antonin Maurel)

Poèmes : Oublier le chagrin (Auriane Kolodziej)
Dans ma maison (Jacques Prévert/Joseph Kosma) Eryk Satie)
Rêver pour l’hiver (Arthur Rimbaud /Cornélius Gurlitt)
Petit déjeuner du matin (Jacques Prévert Joseph Kosma ) Lajos Pap

Affiche Princesse des HLM

FICHE TECHNIQUE SPECTACLE – NINA MORATO
"PRINCESSE DES HLM"

90 minutes, avec entracte.

DURÉE DU SPECTACLE : 90 minutes, avec entracte.

EQUIPE SPECTACLE NINA MORATO

Interprète: Nina Morato

Mise en scène : Florence Vignon
Musiciens : Benoit Simon (Guitare), Rémi Amblard (Claviers)
Arrangements musicaux : Tarik Benouarka
Basses additionnelles : Mishko / Voix rapport disciplinaire : Cyrille Zakof
Duo virtuel “En harmonie” : ARTHUR H Ingénieur du son : Jeff Grimmont
Projections vidéo : Jean-David Abramowicz
Captation vidéo : Bertrand Boutillier
Création lumières : Olivier Crespin Régisseuse : Sonia Chichoulaa
Maquillage : Alice Ghendrih
Conception livret communication : Eryk Migas Dossier production : Violaine Crespin ( en cours )

Avec le précieux soutien de Julien Cottereau

Contact : labellefrequence@gmail.com (ERYK )

Nina-Morato.fr / Conception du site Elie-Thierry Lellouche

Affiche Princesse des HLM

En Live, la Page-Bio de Nina Morato